dimanche 4 décembre 2011

Réforme de l'éducation: Fin du cours classique

Suite au rapport Parent, il y a réforme de l’éducation. Les Cegeps sont créés en 1967. Le séminaire où tu travaillais est fermé, donc ton emploi en 1967, c’est quoi?

JE fumait la pipe dans ces années-là. Ici avec Hélène.
Quand on est rentré dans la maison, c’était juste avant que l’école recommence. Il y avait juste un hic, c’est que le cours classique était presque aboli, parce que c’était l’année de la fondation des Cegep. Il y avait eu la création de 12 gros séminaires qui était devenus des collèges, des Cegep. Donc dans la région, il y avait Chicoutimi et Jonquière, le collège classique de Jonquière devenait le cegep, le séminaire de Chicoutimi devenait le Cegep de Chicoutimi. Il y en avait 12 dans la province en tout. Les pères maristes qui donnaient la fin du cours classique, on a fait une démarche ou deux rapidement pour s’informer pour combiner avec le classique qui se faisait chez les pères du bout du boulevard à Dolbeau et le classique à Alma, ou il y avait un Collège classique. Le supérieur à Alma était d’ailleurs Wilfrid Doré, un frère à Marius Doré qui avait demeuré en haut de chez mes parents. On a fait une rencontre avec les gens du ministère de l’éducation pour savoir s’il était possible de créer un collège à 3 campus. Ils ont dit que c’était impensable. Le père Parent et les pères maristes ont dit nous autres on ferme.
Donc au moment où je tombais en vacances pour bâtir, j’avais plus de job. Faut être baveux mais j’avais l’impression que c’était une question de confiance. Ça n’a pas été trop long que j’ai su que j’allais travailler pour la commission scolaire. Pour commencer, ils ont fait un genre de transition, ça s’est pas appelé le secondaire, ça avait un autre nom. J’ai enseigné de la physique, et des mathématiques. Au Collège Notre-Dame. La polyvalente à Roberval était pas construite, c’était un projet lointain. J’ai donc enseigné au collège Notre-Dame. À ce moment-là, on a fait des démarches, en même temps, il s’est créé un comité pour implanter un Cegep dans la région. Au début, ça s’est fait en collaboration avec des personnes qui connaissaient ça un peu. Des gens du Cegep de Jonquière, au départ, et après coup, la commission scolaire Louis-Hémon, le directeur général était Roger Bellavance. Ils ont fait un comité avec Gaston Perron, Patrice Laroche, et du monde d’un peu partout. Moi, je travaillais pour la commission scolaire. J’ai donc été dans le comité qui avait été formé, avec Benoit Bouchard. Lui aussi, il était au séminaire des pères maristes et était passé au secondaire. Il y a eu quelques réunions, des gens de la région, à partir de Dolbeau jusqu’à Roberval. Un Cegep à Jonquière et Chicoutimi, pour nous autres, c’était pas mieux que les anciens pensionnats. Ça ne donnait aucun service chez nous.

La deuxième et troisième année de ça, j’ai laissé la commission scolaire, et je suis allé m’occuper pour les ursulines, de l’École Normale. Finaliser l’École Normale. C’était la fin du brevet B. Pour celles qui devaient aller à un niveau collégial mais étaient intéressés à l’enseignement, avec le Cegep de Jonquière. Avec Claude Ruel qui s’occupait de l’éducation permanente, on a monté [un programme à l’École Normale, équivalent au Cegep, sous la supervision du Cegep de Jonquière]. On a rencontré un frère à Hervé Paradis qui était au ministère de l’éducation, à Québec. C’était clair qu’il n’y aurait plus de brevet B.
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[9 novembre 2011]

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