dimanche 25 septembre 2011

Séminariste: De nouvelles connaissances

Tu entrais donc au séminaire en Élément A. Ça permettait de faire les deux premières années condensées en une seule.

Tu pouvais, oui. Ça te permettait de faire du grec, alors que normalement, tu faisais pas de grec en première année du cours classique. On commençait le grec après les fêtes. En fait, on couvrait à peu près ce qui était fait en deuxième année à partir de la deuxième moitié de l’année. On faisait le latin de deux ans, avec des compositions. Il me semble qu’il fallait avoir une moyenne de 75 pour cette année-là. Ou plus. Le dernier qu’ils ont accepté avait 74 point et quelque chose. Un a eu 73 et n’a pas été accepté pour passer en troisième année. Fallait donc que tu réussisses. On a été treize à le réussir. Il y en a que tu as connu, comme Clermont Fradette.

Étiez-vous dans la même classe ou c’était mélangé avec les autres?

C’était une classe spéciale, Élément A. Il y avait trois classes. Deux autres classes en Élément, qu’on disait « ordinaire », parce que pour eux autres, après, c’était Syntaxe, la deuxième année. Nous autres, on avait la chance de pouvoir aller en Méthode, directement en troisième année. On était 28 ou 30, quelque chose du genre. Au moins 25 en tout cas. On avait du fun, mais ça demandait de l’étude, il fallait pas trop se laisser aller.

Tu as parlé de Clermont Fradette. Qui sont ceux que tu as connu et dont tu te souviens pendant que tu étais en élément A?

Claude Reny, Claude Larouche, Denis Paradis et JE.
Clermont Fradette était en Élément A et a fait comme moi. Il y avait Yves Laplante, aussi , que tu as peut-être connu qui est dentiste à Chicoutimi. Il y avait Michel Bussière, de Normandin. Nous, on a réussi deux ans dans un. Denis Paradis, il était déjà là, mais je l’ai connu un peu plus tard, en méthode et versification.

Il n’y en avait aucun qui venait de Roberval?

Non. Clermont venait de St-Méthode, Laplante et Bussière venaient de Normandin , Denis Paradis venait d’Hébertville, Hébertville Station. Son père était cultivateur, mais lui, je l’ai connu plus tard un peu. Pendant la première année, quand je suis arrivé, je ne connaissais à peu près personne. Par hasard, j’en ai connu qui connaissaient personne non plus. C’est le cas de Jacques Houde, qu’on a vu à la télé de Radio-Canada beaucoup plus tard. J’ai connu aussi celui qu’on appelait le petit Paradis, qui était de Chambord. Pendant l’été, aux vacances après un an, il est décédé dans un accident. Il était sur un voyage avec du bois, et une auto est rentrée là-dedans et il s’est retrouvé à terre et il est décédé. Il y avait un Thibault de St-François de Sales, il était grand, il mesurait six pieds ou six pieds un. Il est parti du séminaire pendant l’année. Plus tard, il est revenu faire un tour pour nous voir, après un an ou un an et demi, et il ne me reconnaissait même pas. De 14 à 16 ans, j’avais grandi moi, j’étais rendu aussi grand que lui. Il y avait un Audet, son père était photographe à Chicoutimi, il était externe, lui. On est devenu un genre de petit groupe d’amis, puis d’autres ce sont greffés autour de ça un peu. Et comme j’ai fait mes deux ans en un, je me suis retrouvé avec d’autres personnes dans l’année d’après. Ça a changé complètement la dynamique. Houde est parti après un bout de temps, Audet je me demande s’il a continué, Paradis était plus là. Je me suis donc retrouvé avec d’autres personnes, dans d’autres groupes. C’est là que j’ai connu Denis Paradis, par exemple.

C’est pas dans les années de séminaire que t’as connu Benoit Bouchard?

Benoit est arrivé en versification. Il avait étudié à Ste-Anne de Beaupré, au cours classique, et il est arrivé au séminaire en versification. Mais c’est cette année-là que j’ai connu Yves Gagnon, qui a été curé à Roberval. Il était dans mon groupe en Élément A.
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[13 septembre 2011]

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