mercredi 8 février 2012

Du côté de la famille Girard

Je vais revenir un peu sur Adgérie. Dans les années dont on a parlé, il était déjà marié avec Rose. As-tu connu sa deuxième femme?

Non, j’étais même pas né. Et avec Rose, il a eu Aldéi, il a eu Huguette, Claudette, Jean-Claude puis Nicole. Et Nicole, elle avait trois mois de plus jeune que moi. Ça donne une idée parce que les autres, ils sont plus vieux que moi.

C’étaient tous des demi-frères et demi-sœurs de ta mère.

Oui. Moi, j’étais le plus vieux [des petits enfants] du côté du grand-père Girard. De ceux qu’il connaissait. Parce qu’il y avait eu Éliette Robitaille. Arthur Robitaille s’était marié avec une sœur à maman, Lucienne, qui était plus vieille que maman. Elle a eu une fille, qui était Éliette. Les Robitaille, à Roberval, ils avaient un moulin à scie, au bout de la rue St-George, où restait mon grand-père, le long de la voie ferrée. Lucienne, elle, est morte pas longtemps après. Éliette a été élevée par sa grand-mère et son père s’est remarié, lui, quelques années plus tard. Ce qui fait qu’on l’a pratiquement pas vue, Éliette. Elle était plus vieille que moi, d’à peu près un an ou un an et demi.

C’était ta cousine, mais vous ne l’avez pas vraiment connu.

Oui, c’était ma cousine et elle a été élevée à Alma après ça. Je l’ai rencontrée quelques fois, j’ai même été invité pour aller à ses noces. Après s’être marié, elle est allée dans le coin de Sudbury, en Ontario. Il y avait des mines et lui travaillait par là. Après ça, je n’en ai jamais entendu parler. Pour les Girard, j’étais donc le plus vieux. Jean-Claude, qui bégayait beaucoup, a été retardé à l’école, ce qui fait qu’à un moment donné, en sixième année, je pense, j’ai été dans la même classe que lui. Je l’appelais pas mon oncle, évidemment. Lui il s’en fichait. Lui ça le dérangeait pas, mais Nicole elle voulait pas que je l’appelle ma tante. C’était l’année où on faisait notre Communion solennelle, et il y en avait un qui était aussi dans notre classe qui était un garçon à Joseph Morin, qui avait marié Maria. C’était Russel, un frère de ma tante Madeleine et de ma tante Marguerite. Évidemment, je connaissais tout ce monde-là [même si c’était une très grande famille]. Maria, c’était une sœur à Luc et à Stanislas. Et Laura, c’était une sœur à ce Joseph-là.

Ah, donc frère et sœur [Stanislas et Maria] avait marié sœur et frère [Laura et Joseph]. Et les deux familles étaient des Morin.

Oui. Quand j’allais à l’école, s’il y en avait un qui était là, automatiquement, on se connaissait. Ça m’a rappelé ça, Russel Morin, l’année où il fallait « marcher au catéchisme ». Parce que t’avais deux semaines où t’avais juste ça, y’avait pas d’école. Il fallait étudier ça, l’apprendre et en même temps le comprendre, parce que c’était expliqué par le curé, pour que ça soit mieux compris, ce que ça voulait dire.
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[22 décembre 2011]

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