jeudi 9 février 2012

Directeur de la chorale

Ton implication à la Paroisse St-Jean de Brébeuf, ça remonte à quand?

Ça aurait débuté vers 1968-69...

Tu es éventuellement devenu directeur de la Chorale à St-Jean. Il y avait déjà une chorale avant?

Oui oui, il y avait une chorale, qui chantait en latin. Le prêtre était dos au peuple et tout. Ils ont tourné ça sur l’autre sens, avec l’autel au cœur de l’église. A début, c’était juste une table. Et ils ont commencé à mettre du français. On avait déjà chanté la passion, à 3, avec Benoit Bouchard et Yvan, on l’a chanté à St-Jean de Brébeuf, et on l’a chanté à Notre-Dame aussi.

En latin?

Non. Normalement, les prêtres la chantaient, à trois, des fois avec un frère. Je me souviens du père Gaboury, un Clerc de St-Viateur. Qui venait chanter avec les prêtes. Quand c’est devenu en français, c’est nous autres qui s’est mis à la chanter en français. Ça commençait avec Benoit Bouchard : "La passion de notre seigneur Jésus christ selon St-Jean". C’était St-Jean, le vendredi saint. Donc le vendredi, à 3 h, c’était la passion chantée.

Je me souviens d’avoir assister à une version avec toi et Benoit McNicoll.

Oui, il y a eu une version avec Benoit McNicoll. Je l’ai chanté une fois à Notre-Dame, et à St-Jean au moins 4-5 fois sinon six.

Église St-Jean-de-Brébeuf, en 2005
Tu deviens donc directeur de la chorale. Pour plusieurs années?

Oui, oui. Je me souviens que quand je travaillais au Cegep à St-Félicien, ça m’arrivais de descendre pour venir chanter des mariages. Ca dépendait des temps, mais normalement, on faisait des pratiques. Surtout dans les temps comme Noël. Il y a eu des temps où il y avait trois messes. Il y avait une messe à minuit, puis une autre à 1h et quart, et il y en avait une troisième après ça. Après coup, ça a été une messe à dix heures et demie, une à minuit, puis une dans la journée (le lendemain). Je me souviens d’une fois où on s’était fait du fun; on chantait les 3 messes, mais pas avec les mêmes chants d’une messe à l’autre. J’avais apporté une bouteille de cognac, et entre deux messes, on se versait un petit verre. On était une bonne gang, alors la bouteille a pris le bord assez vite.

Qui faisait partie de cette chorale-là? Maman était là depuis le début?

Oui. Pas mal depuis le début. Elle était alto et des altos, on en avait pas gros. Moi, avant, je dirigeais en avant. A un moment donné, il y en a eu d’autres et Robert Sasseville qui dirigeait la chorale, a décidé de faire autre chose, il avait été là longtemps. Je me suis mis à m’occuper de la chorale. Il y avait Eddy Lallibeté, Benoit McNicoll, eux autres, je les avait emmené. Il y avait Adrien Fortin, il y avait le postier, Réal Dumont. Avec les McNicoll, ça faisait plusieurs voix. Il y avait madame Leclerc qui jouait de l’orgue. Ça a duré longtemps. Je peux pas dire quelle année que j’ai laissé la chorale, mais j’ai été au moins 10-15 ans certains.

Vous ne chantiez pas à l’oreille dans ce temps-là.

Les partitions, on s’arrangeait pour essayer d’en avoir. En français, ils ont sorti des albums, des disques, il y avait des pères qui en avait composé et publié, donc il y en a eu beaucoup, et on demandait des copies, les fabriques en demandaient. L’apprendre à l’oreille, c’est faisable, mais avec une chorale, c’est plus facile avec des partitions. Mais ce qui se chantait beaucoup, c’était surtout le temps de Noel et le temps de pâques. C’est là où tu avais la plus grande variété de chants. A Noël, les partitions étaient déjà connues, mais là, on avait les mots en français au lieu du latin.
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[22 décembre 2011]

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