mercredi 8 février 2012

Célébrer Noël en famille

Hugo père-Noël, probablement
en 1970.
Noel. Début des années 70, il y a eu une longue période de gros réveillons familial, avec les Morin et les Paré. Ça finissait tard dans la nuit…

Pas tard dans la nuit, de bonne heure le matin. Papa disait à monsieur paré, bon, il est trop tard pour aller se coucher et trop de bonne heure pour aller tirer les vaches. Il était rendu 5h du matin. Quand tout le monde partait, il faisait clair. Des fois, il y en qui partaient plus tôt au travers, il y en a qui travaillaient le lendemain, comme Louise. Yolande et Robert restaient assez longtemps, mais s’ils avaient une ferme. Mais dans l’ensemble, ça commençait pas de bonne heure, on chantait la messe de minuit, donc on était rendu chez nous à une heure et demi ou deux heures du matin. Les cadeaux avaient tous été mis chez nous, alors ça venait fêter. Il y a une année où il y en avait plus de cent. 104, 108 ou 110, quelque chose comme ça. Il y a une année où il y a un petit garçon qui s’appelle Hugues qui avait fait le Père Noël. Tu devais avoir à peu près cinq ans. Ça faisait beaucoup, beaucoup de monde dans la maison. La première année de la maison, si je me souviens bien, on a commencé à faire le réveillon.

Les années avec les pensionnaires, elles partaient dans leur famille, j’imagine.

Noël en famille, années 70 (J.E. est debout, il va servir
un bol de soupe.
Oui.

Et les deux trois premières année, vous n’aviez même pas encore agrandi le salon?

Non. (Hihihi). On s’organisait. La moitié était debout.

Il devait y avoir plusieurs tablées.

Oui, oui. Je ne peux pas me rappeler toutes les fois et comment, parce qu’on l’a fait tellement de fois, mais à un moment donné, le salon, il y avait plus de cadeaux qu’on pouvait entrer de monde dedans. Mais ça s’amusait. Il y avait des chaises, les plus vieux s’assoyaient.

Noël en famille, années 70. Au centre, en bas, Luce. JE est
à gauche, avec les favoris.
Quand j’étais jeune, au jour de l’an, traditionnellement, on allait chez les Paré le midi, puis chez les Morin le soir. Cette tradition-là, elle remonte à loin?

Ça remontait du début. Complètement au début, la première année après qu’on se soit marié, quand on demeurait en haut de chez mes parents. Même qu’avant ça, je peux pas dire quelle année, mais on était allé, avec Gisèle, chez mon grand-père Girard. Il a connu Gisèle, lui. Avant qu'on soit marié, on est allé ensemble un jour de l’an chez mon grand-père. Pendant le temps des fêtes 63-64, on est allé le voir, entre Noël et le jour de l’an, ou au jour de l’an 64, à l’hôpital.

Ce grand-père-là, Adgérie, on en a pas parlé beaucoup, parce que quand grand-maman est née, elle a été élevée par Luc et Aline. Est-ce que tu le voyais souvent?

Les fêtes, chez les Paré, années 70.
Je le voyais au moins tous les ans, parce que tous les jour de l’an, le matin, pour le déjeuner, quand j’étais jeune, on allait chez le grand-père Girard. Le midi, on allait chez nous, chez Nenine, on dinait là, et il y avait de la parenté à Aline qui était là aussi. Et le jour de l’an au soir, on allait chez Laura. Stanislas il est mort j’étais tout petit, c’était surtout chez la grand-mère Laura, avec Philipe-Auguste, puis Léonce, et Gertrude. Plus vieux un peu, la grand-mère Laura était décédée, puis le grand-père Girard aussi, à partir de ce moment-là, comme on s’était marié en 63, on s’est mis à aller surtout chez les deux familles (Paré et Morin). Le midi, chez les Paré, jusque de vers 4h 4h et demi. Puis le soir, on s’en venait chez nous. Maman bougonnait, parce qu’elle aurait voulu qu’on soit tout le temps là. Il y a des années où elle filait pas trop, mais c’était pas grave, après coup, elle arrêtait de bougonner, puis on se mettait à jaser, il y avait le souper. Au début, il y avait Nenine qui était encore là. On a fait ça longtemps. [Au moins jusqu’au milieu des années ‘80].
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[22 décembre 2011]

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