jeudi 5 janvier 2012

Relations familiales

Quand t’as connu Gisèle, tu as connu une grosse famille. Tu allais développer des relations proches avec ses frères, mais dans les années 60, ils étaient encore très jeunes.

Louiselle, avec Aline, Cécile, Hugo et Hélène
Richard il n’allait pas à l’école, même pas la maternelle. Je me souviens qu’il se berçait dans sa petite chaise en se faisant jouer de la musique, et il cognait des clous. Donc, comme il a 55 ans, et que ça fait 51 ans que je connais Gisèle, il devait donc avoir autour de 4 ans. Raymond était en maternelle ou première année, il était un petit bonhomme faisant mal un peu alors que Richard était vraiment le bébé. Réjean était pas encore un ado à ce moment-là, mais il était plus vieux un peu. Après ça il y avait huit filles. Louiselle était la plus vieille. Louiselle a été – quand on s’est marié, mais surtout plus tard quand on a eu la maison – elle était contente de faire des tours ou garder les enfants, pour s’éloigner un peu de la famille.
Léonide, Louis, JE et Robert
Yolande était la 3e mais elle était mariée. Elle s’était mariée un peu avant que je connaisse Gisèle, pas longtemps avant mais un peu avant. Thérèse, elle était déjà chez les ursulines à Québec. Je l’ai connu plus tard, quand on est allé à Québec, au parloir. Elle était en arrière d’un grillage, elle était cloitrée, même son père pouvait même pas pratiquement y toucher un doigt. Après ça il y avait Henriette, qui faisait de l’épilepsie. Il fallait toujours un peu surveiller. Après ça c’était Gisèle, puis Laurence, qui était jeune, elle allait encore à l’école quand j’ai connu Gisèle. Plus tard un peu, elle est allé travailler chez F.X. Bouchard, [chez] le père et la mère à Benoit. Il y avait Huguette qui allait à l’école et faisait la fofolle (les Brassard sont allé demeurer en avant de chez eux) avec Claire Brassard, la sœur de Benoit, qui est devenu son mari, à Huguette. Après ça il y avait Colette, qui allait à l’école à ce moment-là, je pense.

C’est donc plus tard que vous avez développé des relations, les gars et toi.

Richard, JE, Raymond
Réjean, il aimait bien ça parler avec le monde, avec des gars. Il était content quand j’ai bâti ma maison en 1967, il est venu donner des coups de mains, m’aider un peu. Puis vers la fin, j’avais plus d’argent pour engager des ouvriers, mais il restait à finir des plafonds un peu, faire de la céramique en avant du foyer, la céramique de la salle de bain, des trucs comme ça. Réjean il venait m’aider et je lui avais dit que je lui donnerais 100 piastres un moment donné, c’était encore un petit gars, qui était encore à l’école. Il m’aidait un peu partout. Quand on a fait la céramique en avant du foyer, on n’en avait jamais fait ni l’un ni l’autre. Donc on a fait la céramique, on l’a posée, très bien posée, aucun problème, y’a juste le fait qu’on l’a lavée un peu en retard, ce qui fait qu’elle est restée avec toutes sortes de petites choses, dedans, du coulis séché, c’est difficile à ôter. Là, on a appris notre leçon comme il faut pour faire la chambre de bain, parce que là, c’était tous les murs et tout le plancher au complet, ça faisait pas mal de céramique à poser. En passant, c’était le père de Robert Auclair [le mari de Yolande] qui me l’avait vendue. Parce qu’il était contracteur, et il en vendait. Il avait eu une ferme, mais il n’en avait plus, il prenait des contrats, il faisait toutes sortes de trucs. J’avais fait venir ma céramique par lui. La céramique en avant du foyer, quand on avait du temps libre, Réjean, avec un tournevis, grattait tranquillement le coulis qui avait de trop!

En 1967, c’est aussi le mariage de ton frère Réjean avec Gaby; qu’est-ce qu’il faisait à 20 ans, comme emploi, quand il s’est marié.

Hélène et JE avec Gaby
Réjean avait suivi des cours de pilotage et il travaillait comme pilote commercial pour Jim Côté. Jim Côté avait des hydravions, et il faisait du transport dans le nord. C’était pas des gros avions, mais dans le temps, il avait sa base à Roberval, et il est aussi allé s’installer à St-Félicien, sur roue. Il allait dans le nord pour livrer des choses. Réjean a travaillé là un peu. C’est là qu’il a commencé à travailler. Après ça, il est allé à Rivière-du-Loup, travailler dans ce coin-là, comme pilote aussi il me semble (*). Après ça, il a été obligé de revenir, et à Roberval, et il a été engagé comme policier. C’était plus tard, mais pas tellement plus tard. Rivière-du-Loup, il était déjà marié quand il est allé là. Ils sont revenus de là et ils ont resté à loyer à côté de chez mes parents. Ils sont resté là un bout de temps.
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(*) Note: À propos du séjour à Rivière-du-Loup, Gaby me précisera un peu après cet entretien: "Nous sommes resté environ 10 mois vers juin 1968 à mars 1969. Réjean pilotait pour du charter avec un avion de St-Félicien mais non [comme] instructeur là-bas, il n'y avait pas d'école de pilotage. Ensuite, les temps morts, il travaillait pour une compagnie qui posait du revêtement de vinyle sur les maisons. Je serais restée là jusqu'à la fin de mes jours".
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[30 novembre 2011]
[19 décembre 2011 pour le commentaire de Gaby]

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