dimanche 4 décembre 2011

Réforme de l'éducation: Les années d'École Normale

En 1969, au début de l’année, vous apprenez que Gigi est enceinte d’un troisième.

Hélène, Hugues et Gisèle, avec trois pensionnaires:
Jeannine, Marie-Marthe et Madeleine.
Je m’occupais de l’école normale dans ce temps-là, donc on avait des pensionnaires. Parce que les gens qui venaient à l’école normale, il a fallu leur trouver des pensions. On avait trouvé plusieurs places où ils étaient prêts à en prendre, les gens se connaissent pas mal, c’était plus facile. Il m’en restait quelques-uns que j’avais pas été capable de placer et Gisèle a dit: on va les prendre. Ca a fini qu’on en a pris quatre.

En 1969, c’était le premier match des Expos de Montréal. Avais-tu suivi ça un peu?

J’ai suivi ce qui se passait parce que j’avais joué à la balle-molle quand j’étais jeune et au séminaire, au base-ball et à la balle-molle. Je suivais ça comme je pouvais. Je trouvais ça le fun. D’ailleurs, quand j’ai eu des chances, je me suis arrangé pour aller au parc Jarry. C’est arrivé surtout la première année du Cegep. J’ai eu à venir à Montréal quelques fois, puis plus tard, pour d’autres réunions. Quand je venais à Montréal, on se prenait une chambre sur la rue Sherbrooke, près de Berri. Gisèle prenait le métro et allait là où il y avait des magasins, comme sur la rue St-Hubert, par exemple. C’est arrivé une ou deux fois ou que je m’étais arrangé pour aller aux Expos. Je me souviens une fois d’être sorti et je n’avais pas remarqué où je m’étais stationné. Il fallait se stationner dans les rues autour du parc Jarry, les rues pas loin d’où tu restes. Quand la joute a été finie, je ressors de là, je pars, mais je ne sais plus où est mon char. Je retourne au stade, pour me réorienter, puis j’ai patrouillé dans les rues, mais tu peux patrouiller longtemps sans trouver ton char, mais je l’ai retrouvé. Je suis allé plusieurs fois après ça.

Après la fermeture de l’école normale…(*)

Pendant ce temps-là, le comité d’implantation travaillait quand même. La quatrième année, je suis retourné à la commission scolaire. J’avais fait application puisque je n’avais plus de travail, encore. Ils m’ont employé, j’ai donné des cours de mathématiques au secondaire 3. Ils étaient en train de bâtir la polyvalente. Donc, au Collège Notre-Dame, on a fonctionné sur le double-horaire. Il y en avait qui commençait le matin et finissaient en début d’après-midi et il y en avait qui commençaient en début d’après midi et qui finissaient tard, vers 6-7h. Après les fêtes, ça a été à la polyvalente. Ça a ouvert au mois de janvier 71.

Parallèlement à ça, le comité d’implantation d’un Cegep avait sorti une étude sur toutes les distances pour les élèves. C’était montré au ministère que ça n’avait pas de bon sens, qu’on était tous dispersés, pour montrer que le transport scolaire pourrait se faire, si l’endroit où on mettait un Cegep était St-Félicien. Parce que c’était l’endroit le plus accessible pour tout ce monde-là en même temps. Tu peux avoir un transport en autobus mais pas sur des distances énormes.

Parallèlement à ça, t’avais eu Benoit Bouchard qui était devenu le directeur de la polyvalente, il avait fait application pour ça. Du côté collégial, il s’était fait des démarches. Le père Bibeau, qui s’occupait de l’implantation des Cegeps, étaient venu avec un sous-ministre, qui était Roger Gagnon, on avait fait notre primaire ensemble, c’était un garçon à Osias Gagnon [de Gagnon & Frères], dans la rue Paradis, où j’allais jouer au hockey quand j’étais jeune. Le frère à Jean-Marc. Il était de mon âge. Il nous a dit que ça n’avait pas de bon sens et que jamais on allait réussir à avoir notre Cegep.
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[9 novembre 2011]

(*) Ursulines, école normale privée à Roberval. Date de fondation: 1925. Date de fermeture: 1968. (Selon le Guide thématique sur les Écoles Normales du Québec, publié en 2001).

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